Ils se concentrent aux portes des villes, empruntent les corridors, les ruelles, les boulevards. De parcs en jardins, par les trottoirs, de l’îlot cimetière à l’îlot pelouse se tracent les nouveaux chemins de l’exode.
Ici finira la course. Sous un taillis, un arbrisseau grandiront des petits. Loin du berceau originel exsangue qu’ils ont fui.
Ce sera la ville comme moindre mal ?
« Exodus, ils arrivent.. », traite de la place de la faune sauvage de plus en plus présente dans les milieux urbains. Réaliser des collages à taille réelle de ces animaux permet de créer un effet de trompe-l’œil avec l’idée de proposer une simulation de leur présence en ville et ainsi voir l’effet que cela produit sur nous. Il est maintenant notoire que certains animaux quittent leur berceau originel qu’est la campagne pour trouver refuge en ville. Renards à Paris, Sangliers à Berlin, l’exemple d’Amsterdam n’est pas unique où la biodiversité y est plus riche que sa campagne alentours. Il semblerait que la politique des villes sur la valorisation des espaces verts, la création de corridors écologiques et la suppression des pesticides créent de meilleures conditions de vie pour ces animaux.
Se posera bientôt la question de la cohabitation ?
Les animaux sont dessinés puis peints à la bombe aérosol et à l’acrylique sur papier kraft, puis découpés et collés.