Ce thème, que j’ai commencé début 2019 est au départ un projet d’art urbain où des animaux de nos campagnes sont peints sur papier, de manière réaliste, puis collés sur les murs des villes. Il traite de la condition de la faune sauvage de plus en plus présente dans les milieux urbains et que l’on a vu apparaître de manière surréaliste lors du premier confinement.
Réaliser des collages à taille réelle de ces animaux permet de créer un effet de trompe-l’œil avec l’idée de proposer une simulation de leur présence en ville et ainsi voir l’effet que cela produit sur nous. Il est maintenant notoire que certains animaux quittent leur berceau originel qu’est la campagne pour trouver refuge en ville. Renards à Londres, Sangliers à Berlin, l’exemple d’Amsterdam n’est pas unique où la biodiversité y est plus riche que sa campagne alentours. Il semblerait que la politique des villes sur la valorisation des espaces verts, la création de corridors écologiques et la suppression des pesticides créent de meilleures conditions de vie pour ces animaux.
Se rapprochement questionne sur la manière dont nous percevons la nature et la place que nous lui donnons actuellement.