RUADES !

Cinq street artistes brossent le cheval au Haras national du Pin

Pour la première fois de son histoire, le Haras national du Pin vous propose de découvrir l’univers de cinq street artistes dans une exposition indoor/outdoor, du 8 juillet au 5 novembre 2023. Une autre manière de découvrir le Haras du Pin !

Pour cette invitation, j’ai proposé de réaliser des collages d’ambiguïtés visuelles. Les modèles choisis sont inspirés de maîtres anciens ayant peint le cheval ; George Stubbs, Georg de Hamilton ou encore Géricault. Les animaux peints à taille réelle ont été ensuite disposés un peu partout sur le site. En s’imbriquant dans les espaces et à la manière de René Magritte dans son tableau « Le Blanc Seing », les chevaux se retrouvent perturbés dans leur structure par une intégration jouant avec une confusion des plans. Dans la salle d’exposition temporaire du musée, une partie des esquisses préparatoires sont également présentées.

Vidéo présentant mon travail

Toutes les informations sur le site du Haras

L’Âme de la rose – Festival à Béthune

Fresque réalisée pour le festival des Petits Bonheurs, située dans le Jardin Public de Béthune. Elle sera visible pendant une année.

D’après « L’Âme de la rose » de W. Waterhouse (détail).

Exodus , ils arrivent… à Grimaud

Collage d’un bestiaire, dans le cadre du Festival d’Art Urbain de Grimaud, sur le thème d’EXODUS.

Plus d’informations : Grimaud Art urbain au féminin.

« Irène » de W. Bouguereau

Fresque réalisée dans le cadre du Festival d’art urbain de Grimaud. D’après « Irène » de W. Bouguereau.
Cette fresque est visible dans le lieu nommé « Le Kilal », au cœur de Grimaud, au côté d’autres artistes ayant déjà investi les lieux depuis 3 ans.

Plus d’informations : Grimaud Art urbain au féminin.

À Lozzi « Le Gardien de l’Eau »

Sur une invitation de l’association Popularte_l_arte_fora_di_cita, en Corse, je me suis rendue dans le magnifique village de Lozzi afin d’y peindre, sur le devant d’une fontaine, un gypaète barbu, rapace emblématique de l’île.

Menacé d’extinction, cet oiseau remarquable, ostéophage, bénéficie d’un programme de réintroduction puisqu’il ne reste à ce jour que quelques couples, dont 3, ici, au Monte Cinto.

Il prendra place sur la fontaine en protecteur de la source, dominant de ses ailes cet espace et son domaine, pour que vive encore l’Altore !

Le Derby sous l’autoroute

Collage réalisé pour le film documentaire « Sous le street art le Louvre » de Frédéric Bouquet, diffusé sur France 3 le 06 juin 2023. Le sujet choisi est un tableau du musée du Louvre : Le Derby d’Epsom de T. Géricault

Fest’Hoche#1 de Nîmes

Collages de la série Exodus pour le festival, dont le thème était la transition écologique.

Fest’Hoche #1 de Nîmes

Animation sur place, rencontre avec les habitants pour une découverte des animaux des campagnes lors d’un parcours dans les rues du quartier.

Le MUR de Tours

M.U.R #5 – Le MUR Tours

Pour cette fresque je me suis inspirée d’un tableau exposé aux Musée des beaux-arts : « Adolescent près d’une fontaine » de Michel Martin Drölling.

La fresque sera visible pendant 2 mois, Passage du Pèlerin, au pied de la tour Charlemagne.

Exposition « Indignez-vous! »

Le 27 février 2023 marquera les 10 ans de la disparition de Stéphane Hessel, auteur du manifeste Indignez-vous ! paru en 2010. Résistant, ardent défenseur des droits de l’homme, militant pour la paix et la dignité, il y encourageait les plus jeunes générations à conserver un pouvoir d’indignation.
Comme un cri du cœur pour propager son invitation à s’indigner en ces temps déboussolés, comme un hommage, pour les 10 ans de sa mort, nous invitons 31 artistes à nous faire part, à travers une œuvre, de ce qui les indigne aujourd’hui.
31 artistes nous ont fait la joie d’accepter l’invitation et de partager avec nous leur indignation à travers leurs œuvres.

INDIGNEZ-VOUS !
1ère partie du 25 février au 6 mars
2ème partie du 10 au 19 mars
Galerie Lithium, 6 rue Saint-Blaise 75020 Paris

Pour cette exposition je souhaite parler du Renard roux.

J’ai découvert il y a quelques années, et grâce aux associations de protection des mammifères, que le renard était le grand maltraité de nos campagnes. Considéré comme le nuisible n°1, il est chassable toute l’année sans condition, par tir, déterrage ou piégeage. Ainsi, selon l’ASPAS « entre 600 000 et un million de renards sont tués chaque année en France ». N’étant pas consommé, les raisons principales évoquées sont qu’il est un concurrent direct pour le petit gibier, surtout sur les lâchers d’animaux non adaptés à la vie sauvage. Pour des questions sanitaires, à cause aujourd’hui de l’échinococcose alvéolaire, qui est transmissible à l’homme et mortelle pour celui-ci et parce-qu’il attaque les poulaillers ou les exploitations aviaires.

Cela justifie-t-il une telle hécatombe ?

Quand certains agriculteurs voient en lui un auxiliaire pour éviter les produits chimiques car il consomme un nombre important de mulots, que leur destruction en masse ne supprime pas l’échinococcose voire même la propage en provoquant un brassage plus important des populations, que l’attaque des poulaillers se fait surtout quand ils ont leurs petits et que l’on peut améliorer les structures ?

Tous les trois ans, un arrêté ministériel fixe la liste des espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » (ESOD). Le prochain se fera en mars de cette année et l’association la SFEPM a publié un avis afin de faire sortir de cette liste certains mammifères dont le renard roux.

Rencontre avec Alain Amiel

Nous sommes le mardi 22 novembre et j’attends Alain Amiel près du métro Jussieu. Nous devons nous rencontrer pour parler de mon travail et de l’artiste Ernest Pignon-Ernest. Ami de celui-ci, un projet de film est en cours pour comprendre l’influence que cet artiste aurait sur la scène des artistes urbains actuelle. C’est un peu intimidée que je vais à ce rendez-vous.

J’ai préparé plusieurs collages, plus à l’aise avec les images qu’avec les mots et nous voilà partis pour quelques heures de discussions filmées. Ce petit film en est le résumé.

Et je l’en remercie.