Exposition « Si j’étais un oiseau… »

On raconte que le peintre Zeuxis, en son temps, aurait si bien peint des grappes de raisin que des oiseaux, croyant à des vraies, les auraient picorées. Il y a de cette intention dans les œuvres présentées pour cette exposition. Rendre par le crayon ou la couleur ce qu’il y a d’excitant pour les papilles dans la perception d’un fruit mûr à point. Et cela passe par l’étude, celle de la pulpe du grain et de sa transparence. De la peau, recouverte de sa pruine gris bleutée et qui contraste avec le jaune d’or de la chair. Mettre de l’orangé pour évoquer le sucre, pour que la rondeur des baies, bien serrées de la grappe, brillante et cireuse, encapsule le soleil de l’été.

De ce travail d’atelier, inspiré des peintres de natures mortes du XVIIe siècle, les esquisses posent les bases de réalisations futures. Aux formats XXL, aux pinceaux et en couleurs, au sol ou sur façade.

Maintenant prenez le sarment, puis passez par la rafle (évitez la vrille c’est une impasse). Suivez le pédoncule puis le pédicelle, il faut dépasser le bourrelet pour atteindre le pinceau. Le grain est entre vos doigts et se détache tout seul… vous salivez !

ND le 05 juin 2022

Exposition du jeudi 30 juin au dimanche 10 juillet 2022

Le cabinet d’amateur
Galerie d’art contemporain et urbain

Exodus ils arrivent… Les Faucons crécerelles

Fresque réalisée sur 3 jours dans le cadre du festival Building Beyond 2022 organisé par Leonard sur le thème « Villes et territoires, le visible et l’invisible ».

Fresque à Mons en Belgique

Pour ce projet sur la place du vieux marché de Mons, le choix s’est porté sur la notion d’abondance que l’on retrouve dans ce lieu mais aussi dans les natures mortes du 17e siècle. Dans l’un comme dans l’autre on y trouve quantité de denrées ou d’objets en lien avec les plaisirs de la table.

Les peintures de l’artiste Joris Van Son en sont le parfait exemple et le choix du tableau, repris ici en version géante se compose de nombreux fruits, d’huîtres et d’une coupe centrale bleue et blanche. La composition du tableau, pyramidale, viendra se lover sur la façade qui est elle-même pointue.

Le sens de cette réalisation est vu comme un hommage à cette richesse que nous offre la nature et qui nous rend la vie si belle.

La fresque est visible rue Buisseret à Mons.

Fresque au sol à Sancerre

Peindre au sol fut une première et c’est dans la ruelle de Chavignol, à Sancerre, que cela arriva. À travers des motifs évoquant la vigne : grains, feuilles et vrilles, l’idée était d’apporter une touche végétale dans ce lieu minéral.

La technique utilisée rappelle la touche des néo-impressionnistes et s’appelle le mélange optique. Des hachures de couleurs franches sont posées les unes sur les autres et avec de la distance se combinent pour donner un autre aspect. Les touches de verts, de jaune ou lie de vin dansent sous les pieds du marcheur qui, en levant les yeux perçoit le motif suivant dans sa globalité.

Cette façon de créer des couleurs et des motifs donne un rendu vibrant et lumineux, avec plusieurs niveaux de lecture.

En plus « d’habiller » la ruelle, deux lièvres accompagnent le visiteur. Peints sur les murs en trompe-l’œil ils font référence à une de mes séries sur la présence de la vie sauvage en ville. Ici, à Sancerre ce sera le lièvre qui est très présent dans les vignes.

Le fresque s’étend sur une soixantaine de mètres, en diverses zones colorées. En pointillé, que l’on monte ou descende, elle accompagne le cheminement vers le panorama ou prépare les papilles pour une dégustation de vin ?

« Incursions Sauvages »

Exposition collective « Incursions sauvages « .

Au Musée de la Chasse et de la Nature, du 12 avril au 11 septembre 2022.

Informations sur le site : Exposition collective Incursions sauvages

Lors de cette exposition je parlerai de ce thème abordé en 2019 : « EXODUS », sur la présence des animaux sauvages en ville. Vous pouvez aussi me retrouver dans le dernier numéro de la revue du musée, Billebaude : N°20 Ville sauvage

– VIDÉO –

Le M.U.R Bastille – EXODUS, ils arrivent…

… les écureuils roux !

Batifolant sur un mur de ville, scène improbable mais imaginée pour se projeter à la place des animaux sauvages et de leurs conditions de vie actuelle.

Le trait est forcé mais souligne la dégradation des campagnes, ces berceaux devenant difficilement habitables car dégradés de toutes parts. De plus en plus de bêtes sauvages entament un exode vers les villes, y trouvant sans doute de meilleures conditions de vie, c’est le monde à l’envers. Les villes se veulent plus vertes et commencent un processus d’inclusion du sauvage, les campagnes sont à la traîne où le glyphosate coule encore à flots.

Nous confinés, eux se déconfinent, c’est fou !

Qu’en est-il le reste du temps alors ?

Le fresque est visible au 38 rue de la Roquette à Paris, jusqu’en juin.

Une lithographie est proposée à la vente dans la boutique Bastille optic.

Voir l’article précedent sur la lithographie

Le Mur Bastille Instagram

Le M.U.R Bastille – La lithographie

Je vais être la quatrième artiste à investir la surface du M.U.R Bastille.

Et pour le thème je reviendrai sur cette série réalisée en 2019 : « EXODUS, ils arrivent… » sur la présence des animaux sauvages en ville.

L’idée étant que ce mur résonne avec d’autres évènements se déroulant en même temps et dans lesquels je participerai également, au Centre d’art urbain FLUCTUART ainsi qu’au Musée de la Chasse et de la Nature. Je remercie Cyrille Gouyette pour m’avoir invitée à développer ce thème qui m’est cher dans ces lieux incroyables.

Mais revenons à notre M.U.R et surtout aux lithographies qui seront proposées en parallèle. Imprimées avec amour dans l’atelier de Michael Woolworth, les 50 exemplaires rehaussés seront proposés à la vente lors du vernissage.

Quelques images du déroulé de l’impression…

Fresque à Liévin

Première fresque de la saison à Liévin (Pas-de-Calais), rue Raoul Briquet.
 
Pour faire ce motif, je me suis inspirée de témoignages de personnes ayant visité le centre de conservation du Louvre à Liévin. De leurs « histoires » j’ai imaginé cette fresque.
Dimensions : 2,60 x 21 m
Technique : Pinceau et acrylique

 

« MARGUERITE » pour le festival IC.ON.IC

« MARGUERITE »

C’est 7 dessins collés, dans le cadre du festival IC.ON.IC d’Amiens. Grâce à une invitation d’Amiens Métropole à participer à ce festival je me suis inspirée d’un buste en marbre exposé au Musée de Picardie. De cela sont nés ces grands dessins maintenant collés sur la façade du 12 rue Gaudissart, située dans le quartier Saint-Leu, quartier historique d’Amiens.

« Tête d’expression de la Marguerite de Goethe », de Carle Elshoecht, 1834. À découvrir au Musée de Picardie à Amiens.